Tout simplement un de mes 3 meilleurs jeux de 2018, même si joué en 2019.
On est sur du narratif à embranchements, avec un soupçon de puzzle-game tout juste complexe pour justifier la complexité de l’instant.
C’est réalisé par la Deconstructeam (oui, un TumblR), charmante petite équipe espagnole, catapulté grâce aux turbulents (devenus consensuels ?) de chez Devolver Digital.
Bref, ça y parle poterie, transhumanisme, fascisme d’une société lissée dont les ressentis de l’être doivent être lissés, de séduction, beaucoup de séduction.
Car votre taf est principalement celui d’un barman qui, en fonction de la qualité et la temporalité de ses breuvages orientera la narration, celle de vos interlocuteurs.
Le travail de traduction en langue française est crucial et un 100% n’aurait été qu’à peine satisfaisant. Donnez-moi le nom de l’équipe, car le carton est plein et ça faisait quelques années que je ne m’étais pas enfoncé l’index aussi loin dans le canal lacrymal. C’est ciselé, précis, efficace, sans chichi.
Enfin, car elle accompagne le premier tableau du jeu, la bande son du jeu, composée par Fingerspit est une merveille de douceur, qui tantôt nous plong dans les balades de Cosma, tantôt dans la retrowave et l’électro bien chiadée qu’on aime aussi chez Lena Raine.
Petite anecdote, car j’ai interpellée cette dernière cet après-midi sur les réseaux sociaux. Elle ne pipe pas une partoche, tout au talent. Et ça, c’est la grande classe verte pour un terrorisé de Béla Bartók comme moi !
Mon titre préféré est ce titre d’ouverture :
Enfin, au moment où je publie l’article, le jeu à 5€ sur GOG.com (sans DRM, donc), au lieu de 15€. Banco. De plus, vous me connaissez, avec un jeu également sur Linux, Mac ou Windows, ça me plaît d’autant plus que ça tourne sur une très vieille machine qui tousse.
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